L’armée indienne n’était pas prête…

C’est d’après un article d’Asia times ce qui a poussé le gouvernement indien à suivre une conduite relativement modérée à la suite des attentats de Bombay impliquant des groupes islamistes pakistanais.  C’est une surprise assez désagréable pour ceux qui pensait que la conduite actuelle était le fruit des excellentes qualités de modérations de Dehli.

Alors que les forces aériennes et la marine s’étaient déclarées prêtes pour des frappes au Pakistan, l’armée aurait insisté sur son manque de matériels modernes et la nécessité de  garder des forces le long de la frontière chinoise.

Il aurait donc été possible que l’Inde perde des territoires à la suite de ce conflit(prévu comme très bref), possibilité inacceptable pour le gouvernement indien.

Ce serait donc un manque de préparation et les capacités de persuasion des généraux indiens qui auraient évité un nouvel incident type Kargil. Cela n’incite pas à l’optimisme…

Les forces nucléaires indiennes

famille AgniVia FAS strategic security blog, le Bulletin of  the Atomic Scientists publie une estimation de l’état des forces nucléaires indiennes. Depuis 10 ans, l’Inde s’est engagé dans un long et complexe processus  de développement d’une triade nucléaire complète.Malgré ces efforts, la dissuasion repose encore aujourd’hui essentiellement sur la puissance aérienne. Les missiles à courte et moyenne portée Agni I et II qui sont sensés former la composante terrestre ont des problèmes de fiabilité malgré leur entrée en service opérationnel, plusieurs années de maturation seront donc nécessaire pour qu’ils deviennent pleinement opérationnel.

Parallèlement, le développement des missiles ballistiques continuent avec Agni III et IV qui selon les autorités indiennes devraient former le gros des forces nucléaires d’ici 2020.

Enfin, l’Inde poursuit le devellopement de SLBM et de missile de croisière mais les avancés restent encore limitées.